A Annie et Agnès
De tout cœur, chères cousines, je suis avec vous en ces heures douloureuses. Perdre celle qui nous a donné la vie et mis au monde est toujours un déchirement. Elle vous a porté, élevé, accompagné tout au long de votre existence, et elle n’est plus là. Et on se retrouve encore plus seuls, il n’y a plus derrière nous la maman, celle qui vous a donné tant d’amour. Thérèse était une femme dynamique, toujours à courir et à agir. Je la vois encore sautant dans sa voiture pour filer chercher du pain et le reste. Elle a été aux côtés de votre père dans les années difficiles du début comme dans celles heureuses de la réussite. Les jours qui viennent seront pénibles en ces heures où la séparation se fait irrémédiable. Elle a quitté cette terre pour un autre monde. Sa présence prendra d'autres formes que vous découvrirez. Il faut du temps pour s'habituer à cet autre mode de présence et d'amour.
Je prie le Seigneur pour votre maman.
Je crois que la somme d’amour déployé pendant toute une vie, telle est la puissance qui sauve de la mort car comme l’écrit saint Jean : « aimer, c’est passer de la mort à la vie », et dès maintenant.
Je suis de tout cœur avec vous et que le Seigneur vous soit soutien et réconfort !
Qu’il vous bénisse et vous garde ainsi que vos familles !
Marcel Villers